Données politiques

Démocratie parlementaire. République depuis 1974. Les députés sont élus pour cinq ans au suffrage universel direct. Le Président de la République est élu pour cinq ans par la Chambre des représentants.

Composition du gouvernement de la République de Malte (sur le site du ministère des Affaires étrangères)

Malte en vidéo

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Données économiques en 2003

PIB (2004) : 4,2 milliards €
PIB par habitant (2004) : 10.750 €
Taux de croissance (2004) : 1,5 %
Taux de chômage (2004) : 6,9 %
Taux d'inflation (2004) : 1,9 %
Solde budgétaire (2004) : général consolidé : 5,2 % du PIB
Balance commerciale (2004) : déficit de 946 Mo € Principaux clients (2004) : Singapour (19 %), Etats Unis (16 %), France (15 %),
Principaux fournisseurs (2004) : Italie (23 %), France (17 %), Grande Bretagne (9 %)
Part des principaux secteurs d'activités dans le PIB :
 agriculture : 2,5 %
 industrie : 31,1 %
 services : 48,6 % dont 30 % pour le tourisme
Exportations de la France vers Malte (2004) : 660 Mo € Importations françaises de Malte (2004) : 296 Mo €

Les atouts économiques

On constate en 2004 une légère reprise de l'activité, avec une croissance de 1,5 %, la plus faible des nouveaux Etats-membres, tandis que les années 2001-2003 ont été marquées par une stagnation de l'économie ou une récession. A l'inverse, la croissance avait été de 5 % en moyenne de 1986 à 1996. Le PIB/habitant, à 10.750 €, est proche de celui de la Grèce ou du Portugal, ce qui place Malte parmi les pays de l'élargissement avec le revenu par tête le plus élevé. Le taux de chômage est de 6,9 %, l'inflation modérée à 1,9 %.

Les finances publiques se redressent, avec un déficit budgétaire de 5,2 % du PIB en 2004, contre 9,7 % du PIB en 2003. L'objectif du gouvernement est de passer à 3,7 % en 2005 et 2,6 % en 2006. La dette publique a en revanche atteint 75 % du PIB en 2004, contre 71,7 % en 2003.

Malte a été admise au sein du mécanisme de change ERM2 le 2 mai dernier, ce qui rend crédible l'objectif du gouvernement d'adhérer à l'euro dès 2008, sous réserve de la poursuite du programme de redressement des finances publiques.

Malte accueille près d'1,2 million de touristes par an (trois fois la population locale), ce qui constitue une des principales sources de devises du pays et représente plus de 30 % du PIB.

Trois points faibles demeurent : la lourdeur du secteur public aux entreprises souvent obsolètes (les chantiers navals notamment), la faible diversification industrielle (la société franco-italienne ST-Microelectronics, premier employeur privé du pays - 2.100 personnes - représente près de 4 % du PIB, et plus de 45 % du commerce extérieur) et la dégradation prononcée des finances publiques.

Le gouvernement nationaliste a rétabli la TVA dans la perspective de l'adhésion à l'Union européenne et a amorcé une réduction du déficit. La restructuration des services publics et des entreprises publiques déficitaires doit être parachevée.

Malte est passée de la liste noire du Mémorandum de Paris sur la sécurité maritime à la liste grise le 18 mai 2005. Des progrès importants doivent toutefois encore être réalisés pour que Malte intègre la liste blanche.

L'Union européenne constitue le principal partenaire commercial de l'archipel : 33 % des exportations et 60 % des importations.

Les échanges commerciaux avec la France, qui y exporte des composants électroniques, de l'habillement, des cosmétiques et des produits agroalimentaires, sont en nette progression.

Les atouts culturels

Le nom de Malte proviendrait de « melitta » - le miel - une dénomination qui s'applique à l'aspect blond et doré de la pierre avec laquelle ont été bâtis ses palais et églises. Sa richesse, c'est aussi son patrimoine architectural, la beauté de ses sites, le mélange de ses cultures, à commencer par celui des Chevaliers de l'Ordre de Malte, originaires de tous les États de la chrétienté européenne, qui gouverna longtemps l'archipel.

La mer Méditerranée, les calanques et les reliefs calcaires, les champs en terrasse où poussent figuiers et câpriers sont autant d'atouts pour le développement du tourisme. L'île a accueilli 1,2 million de visiteurs en 2001.

La musique folklorique a le vent en poupe à Malte. Le festival Ernika Fe ouvre désormais ses portes aux différents rythmes du pourtour méditerranéen. Il en est de même pour la gastronomie, qui est surtout influencée par la cuisine sicilienne et les pâtisseries du Maghreb au miel et aux amandes. Et l'on y déguste, évidemment, les célèbres oranges maltaises.

L'Ordre des Chevaliers de Malte

Les Chevaliers de Malte s'y installent en 1530 avec la bénédiction de Charles Quint. Attaqués par les Turcs, ils résistent à l'assaut. La capitale - La Valette - tire son nom de celui du Grand Maître de l'Ordre : le français Jean Parisot de La Valette. En 1798, les Chevaliers de l'Ordre de Malte se rendent au général Bonaparte et cèdent l'île à la France, avant de choisir de redevenir sujets britanniques, deux ans plus tard.

Historique en bref

Malte est comme un bateau posté au carrefour de la Méditerranée. Très convoitée par nombre de puissances européennes tout au long de son histoire, cette jeune République a épousé les destinées et les influences de nombreux peuples : tour à tour, les Phéniciens, les Arabes, les Normands y ont laissé leur empreinte.

Son sort se lie, par la suite, à celui de la Sicile. Le petit archipel devient successivement allemand, français, espagnol, puis anglais jusqu'à son accession à l'indépendance, en 1964. La République y est proclamée en 1974.

Malte sur internet

 www.gov.mt
 www.visitmalta.com
 Ambassade de France à Malte